avril 18

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18 aliments soi-disant sains qui ne le sont pas !

Je dois vous prévenir : vous vous faites avoir.

Oui, vraiment.

Le marketing est tellement bien rôdé que vous pensez acheter des aliments sains… alors que certains d’entre eux nuisent à votre santé et ralentissent votre perte de poids lorsqu’ils sont consommés en excès.

Alors, soyons clairs dès le départ : ici, je ne vais pas critiquer les noix, les avocats, l’huile d’olive ou le houmous, qu’on accuse parfois d’être « trop gras » (sous-entendu : qu’ils feraient grossir).

Car même s’ils sont riches, cela ne veut pas dire qu’ils sont mauvais pour vos objectifs. Ce sont des aliments bruts, ou peu transformés. Donc, à moins d’en manger un kilo par jour, vous ne risquez rien !

Ce que je vais vous révéler ici, ce sont 18 aliments qu’on croit sains, souvent associés à une image « minceur »… Mais qui, en réalité, font exactement l’inverse.

Et ils se glissent dans vos placards sans que vous vous en rendiez compte.

Prêt à faire le tri ?

 

Les galettes de riz

Un grand classique.

Ces galettes qui ont le goût de polystyrène (avouons-le !) ont pourtant une excellente réputation.

Pourquoi tant d’amour pour elles ?

  • Légères en main ;
  • Faibles en calories ;
  • Faciles à agrémenter ;
  • Elles sont souvent bio ;
  • Présentées comme des « sucres lents« 

Bref, elles ont tout pour plaire… en apparence.

Mais si elles sont dans cette liste, c’est qu’il y a un sacré loup.

Oui, elles sont peu caloriques (environ 30 calories par galette). Et oui, les ingrédients sont simples : riz + sel.

Alors où est le problème ?

Le mode de fabrication.

Le riz est “soufflé”, c’est-à-dire traité à haute température pour gonfler et craquer les grains.

Résultat : l’index glycémique explose.

Ça veut dire que le sucre du riz passe très vite dans le sang, ce qui provoque :

  1. Un pic de glycémie, suivi d’un crash ;
  2. Une fringale quelques heures plus tard (bonjour les grignotages) ;
  3. Une stimulation massive de l’insuline, hormone de stockage ;
  4. Et à terme… un risque de diabète de type 2 si ce type d’aliment est consommé régulièrement.

Alors, est-ce que manger une galette de riz va ruiner votre santé ? Non.

Si elle est associée à des fibres (comme de l’avocat ou des graines), l’impact sera modéré.

Mais si vous en mangez régulièrement comme en-cas sain ou base de repas, ça peut devenir contre-productif.

En résumé :

Les galettes de riz ne sont pas un aliment “minceur” fiable. À consommer avec modération… ou mieux : à remplacer.

Lorsque vous consommez un aliment qui contient des glucides, comme le riz, il va devoir subir une transformation pour être utilisé par votre corps.

Les glucides du riz vont donc se transformer en sucre et passer dans votre sang pour nourrir vos cellules.

Lorsque ce processus est rapide, on parle d’aliments à Index Glycémique élevé. Car ils élèvent rapidement votre glycémie. Ce qui provoque un pic de glycémie.

 

Thé en bouteille

Voilà une boisson qui a la cote.

Le thé, on le sait, est excellent pour la santé. Infusé à la maison, sans sucre, ça peut même devenir une boisson minceur.

Mais les industriels, eux, ont flairé la tendance.

Résultat : des thés en bouteille envahissent les rayons.

Déjà infusés, faciles à emporter, prêts à boire… Mais avec un gros piège à l’intérieur.

Le sucre. Beaucoup de sucre.

La plupart de ces boissons contiennent :

  • Des édulcorants ;
  • Du sucre (parfois sous des noms masqués) ;
  • Et souvent, très peu de vrai thé, juste des extraits dilués…
thé en bouteille -Fuze tea
2 types de sucre. Et on en parle des quantités de thé ? Qui n’est même pas du thé, mais de l’extrait !

Pour un simple verre, vous avalez l’équivalent de 2 morceaux de sucre. Soit environ 8 grammes. Et ce n’est pas anodin.

Le sucre déclenche une montée de glycémie, suivie d’un creux. Résultat : envie de grignoter, parfois sans même avoir faim.

Et avec les édulcorants, c’est encore pire : le goût sucré trompe le cerveau… mais sans les calories pour compenser, le corps réclame plus.

C’est un mécanisme vieux comme les premiers hommes : à l’époque, le sucre était rare. On le trouvait surtout l’été (fruits, miel), et il fallait en profiter pour stocker en vue de l’hiver.

Mais aujourd’hui, il est partout. Même là où on ne l’attend pas : sauces, vinaigre, bouillons… et dans ces fameuses bouteilles de thé.

Pas pour vous faire plaisir, mais pour vous donner envie de consommer encore plus.

Alors si vous aimez le thé : préparez-le vous-même, avec de vraies feuilles, sans sucre ni arômes.

Votre corps (et votre cerveau) vous remercieront.

➡️ Voir : comment arrêter le sucre sans subir les symptômes du sevrage

 

Boissons aromatisées (citron, cranberries…)

Restons dans les boissons.

Et parlons de ces fameuses eaux « aromatisées » ou infusions de fruits, souvent au citron ou à la cranberry.

Deux fruits aux super pouvoirs :

  1. Le citron est réputé « détoxifiant » ;
  2. La cranberry, riche en antioxydants.

Mais… ça, c’est vrai uniquement dans leur forme naturelle.

  • Quand vous pressez un citron frais.
  • Ou que vous mangez une poignée de cranberries entières.

Dans les versions industrielles ? Le bénéfice est bien moins clair.

Pourquoi ?

Parce que la plupart de ces boissons contiennent :

  1. Très peu de vrai fruit ;
  2. Des arômes “naturels” (souvent artificiels) ;
  3. Et surtout… du sucre en quantité !

Parfois autant qu’un Coca-Cola.

coca vs cranberry

 

Pour 200 ml :

  • Boisson à la cranberry : 18,6 g de sucre
  • Coca-Cola : 21,2 g

Alors non, ce n’est pas une “alternative plus saine”.

Et même si ce sucre vient « en partie » du fruit, cela ne change rien pour votre corps :

  • Sans fibres pour ralentir l’absorption, ce sucre passe directement dans votre sang.
  • Résultat : pic de glycémie, puis fringale, stockage, fatigue…

En résumé :

Ces boissons ont juste l’image du fruit… Mais elles n’en gardent ni les bienfaits, ni la simplicité.

Préférez toujours une vraie infusion maison ou de l’eau citronnée fraîchement pressée. C’est ça, le vrai geste santé.

 

Les mueslis sont des aliments loin d’être sains

Le muesli, c’est un peu la star des petits-déjeuners “sains”.

Il trône fièrement dans de nombreux bols chaque matin. Et sur le papier, il coche pas mal de cases :

  • Des fruits secs ou frais, qui augmentent la teneur en fibres ;
  • Des flocons d’avoine riches en fibres solubles (idéales pour la glycémie) ;
  • Des oléagineux (noix, amandes, noisettes) pleins de bons gras et de protéines.

Jusque-là, tout va bien.

Et si vous rajoutez quelques copeaux de chocolat noir… pourquoi pas !

Alors pourquoi ce fameux muesli est-il sur la liste des “faux aliments sains” ?

À cause de sa version industrielle croustillante.

Car pour obtenir cet effet “crunchy” si agréable, les marques ajoutent :

  • Des huiles végétales raffinées (souvent tournesol) ;
  • Et surtout… du sucre (souvent plusieurs formes).

Résultat : un aliment qui semble sain, mais qui fait exploser l’apport calorique et glycémique.

Et ce n’est pas tout :

L’emballage vous vend du rêve avec des promesses alléchantes :

  • “Nutri-Score A” ;
  • “Riche en fibres” ;
  • “Sans conservateurs” ;
  • “Faible teneur en sucre”.

Mais au final, vous mangez un produit ultra-transformé, sucré et addictif. Pas étonnant que le paquet disparaisse si vite…

Alors oui, le muesli peut être un bon choix, mais uniquement si vous le choisissez bien.

Et si vous y ajoutez un lait végétal industriel aromatisé (souvent sucré), le piège se referme :

 

Lait végétal

Pour renforcer l’image d’un petit-déj sain et léger, quoi de mieux qu’un muesli… arrosé de lait d’amande ?

L’amande, en tant qu’en-cas, est une excellente source de bons gras. Alors sa version “lait” devrait être une bonne alternative au lait de vache, non ?

Eh bien… pas toujours.

Le lait végétal est l’exemple parfait de l’aliment “sain”… qui ne l’est pas forcément.

Pourquoi ?

  • Déjà, la majorité des laits d’amande du commerce contiennent moins de 3 % d’amandes ;
  • Le reste ? Eau, arômes (parce que sinon, ça goût d’eau !) ;
  • Et bien sûr… du sucre. Parfois beaucoup de sucre.

Exemple :

Le lait d’amande “intense” de chez Bjorg contient certes 6 % d’amandes… Mais aussi 8,2 g de sucre par verre. (soit 2 morceaux de sucre, à jeun, dès le réveil)

lait amande intense bjorg
2 types de sucre

Et ce sucre a deux effets pervers :

  1. Il stimule l’appétit → vous mangez plus que nécessaire ;
  2. Il fait grimper la glycémie → stockage du gras, fatigue, fringales.

Alors bien sûr, ce n’est pas un verre de lait végétal qui va ruiner vos efforts.

Mais accumulé dans la journée (lait, muesli, boisson aromatisée…), l’impact se fait sentir.

Le meilleur choix ? Le faire maison.

Lait d’amande, de noisette ou d’avoine : avec un bon mixeur, c’est simple, rapide, et bien plus sain. Et vous maîtrisez 100 % des ingrédients.

Pour finir avec le petit-déjeuner, passons à (peut-être) la plus grosse supercherie :

 

Les jus de fruits ne sont pas des aliments sains

Qui n’a jamais acheté un jus d’orange en pensant faire le plein de vitamine C au petit-déjeuner ?

Tout le monde. Ou presque.

Mais voilà le hic : le procédé de fabrication détruit une bonne partie de la vitamine C.

Pourquoi ? Parce que la vitamine C est très sensible à la chaleur.

Et la plupart des jus sont pasteurisés, c’est-à-dire chauffés à 100°C. Résultat : une partie (voire la totalité) de la vitamine est dégradée.

Mais :

  • Certaines études affirment que la teneur reste stable… (Études sont souvent financées par l’industrie agroalimentaire.)
  • D’autres indiquent que la vitamine C est détruite dès 89°C, ce qui correspond aux températures utilisées en pasteurisation.

Qui croire ? Difficile à dire avec certitude.

Mais ce qui est sûr, c’est que :

  1. Un jus ne remplacera jamais un fruit entier ;
  2. Un fruit entier vous apporte des fibres, plus de satiété, et moins d’effet sur la glycémie.

Et si vous aimez vraiment les jus :

  • Choisissez-les 100 % pur jus, sans sucres ajoutés
  • Ou mieux : pressez votre fruit vous-même
  • Mais surtout, ne les consommez pas comme de l’eau !

En résumé :

  • Un fruit = oui.
  • Un jus de fruit = à consommer avec modération, comme un verre le dimanche matin.

 

Produits allégés, light, 0 % ou sans sucre

Depuis le début de cet article, je vous alerte sur le sucre.

Alors naturellement, vous pourriez penser que les produits light, 0 %, ou sans sucre ajouté sont la solution.

Mais… ce n’est pas si simple.

Car au-delà des calories ou des matières grasses, ce qui compte vraiment, c’est la qualité des ingrédients.

Et là… on tombe souvent de haut.

Prenons un exemple concret : un yaourt Taillefine 0 %.

À première vue, tout semble parfait. Mais si vous regardez de plus près la liste des ingrédients, vous verrez un cocktail d’additifs, d’épaississants, et parfois d’édulcorants.

yaourt taillefine 0%
En vert les ingrédients nécessaires. En orange, ceux qui ne le sont pas. Et en rouge, les édulcorants (3, en l’occurrence)

Résultat ?

Un produit ultra-transformé, qui :

  1. Est peu rassasiant ;
  2. Provoque un pic de glycémie ;
  3. Et peut entraîner… le fameux stockage sous forme de graisse.

La vraie solution : revenir à des aliments simples.

Par exemple, un yaourt nature, auquel vous ajoutez :

  • Des fruits frais ;
  • Quelques fruits secs ;
  • Des noix ou des amandes…

C’est bien meilleur pour votre corps, pour votre microbiote… Et pour votre silhouette.

Mais attention :

Même les produits « naturels » comme les produits laitiers ne sont pas toujours aussi sains qu’on le croit…

On en parle juste après :

 

Les yaourts et produits laitiers

« Les produits laitiers sont nos amis pour la vie »

Un slogan qui a marqué des générations. À force de l’entendre, on en vient à penser que :

  • Les produits laitiers sont indispensables ;
  • Il faudrait en consommer 3 par jour ;
  • Ils sont la clé de bons os et de beaucoup de calcium.

Mais est-ce vrai ?

Regardons les faits.

Les pays qui consomment le plus de produits laitiers :

Et ceux qui en consomment le moins :

Et maintenant, comparons le nombre de fractures de la hanche :

  • Norvège : 763,6 fractures / 100 000 femmes
  • États-Unis : 553,5 / 100 000 femmes
  • Chine : 97 / 100 000 femmes
  • (source)

Vous voyez le paradoxe ?

Plus on consomme de produits laitiers… plus les fractures sont fréquentes.

Alors non, ce n’est sûrement pas le seul facteur (génétique, climat, activité physique comptent aussi). Mais ça questionne.

En réalité, vous n’avez pas besoin de trois produits laitiers par jour pour être en bonne santé.

Si vous les aimez, une portion par jour suffit largement, à condition de bien la choisir :

  • Skyr ou carré frais 0 % → riches en protéines ;
  • Yaourt nature sans sucre → une base neutre à personnaliser.

Et pour le calcium ?

Il y en a ailleurs que dans le lait :

Donc non, les produits laitiers ne sont pas vos ennemis… Mais ils ne sont pas vos meilleurs amis non plus.

 

Les barre protéinées

Dites-moi si ça vous est déjà arrivé…

Vous avez un petit creux. Vous êtes dans un supermarché. Et là, vous tombez sur des barres protéinées.

Le packaging crie :

  • “Riche en fibres” ;
  • “Source de protéines” ;
  • “Idéal pour caler une petite faim”.

Et comme vous avez lu quelque part que les protéines aident à la satiété, vous vous dites : parfait, c’est ce qu’il me faut !

Et hop, dans le caddie.

Mais avez-vous pris le temps de lire la liste des ingrédients ? Ou vous avez fait confiance au marketing ?

J’ai ma petite idée…

Parce que si vous regardez de près, voici ce que vous trouvez souvent :

  • Des huiles végétales raffinées ;
  • Des sirops (de glucose, de riz, de maïs…) ;
  • Des additifs, arômes artificiels, et parfois même des édulcorants en prime ;
  • Le tout recouvert d’un chocolat… qui n’est pas du chocolat.
barre protéinée
5 types de sucre ! Notez que Gerlinéa ou Dukan : même combat

Et ça, ce serait un “en-cas sain” ?

Pas vraiment.

La réalité, c’est que ces barres sont des bonbons déguisés en barres sportives. Leur index glycémique est souvent élevé, et leur effet “coup de faim”… très temporaire.

Si vous avez un petit creux, mieux vaut opter pour les oléagineux. C’est plus nourrissant, plus rassasiant, et nettement moins transformé.

➡️ Voir 41 en-cas sains

Restons dans les collations avec le prochain aliment sain qui ne l’est pas :

 

Les smoothies

Un smoothie, c’est quoi ? Des fruits mixés.

Donc… des aliments sains. Et franchement, je comprends l’engouement.

L’été, quand il fait chaud :

  • Banane + abricots + un peu de lait de soja → c’est frais, délicieux, et pratique.

Mais attention : tous les smoothies ne se valent pas.

Les smoothies industriels sont souvent très loin de la version maison.

Pourquoi ?

  • Ils contiennent souvent des jus de fruits ajoutés (pomme, raisin…)
  • Résultat : un smoothie qui peut contenir autant (ou plus) de sucre qu’un Coca

Et le problème, c’est que dans un smoothie :

  1. Plus de fibres entières (ou très peu) ;
  2. Le sucre des fruits passe très vite dans le sang ;
  3. Et la satiété est moins bonne que si vous aviez mangé les fruits entiers

Alors oui, un smoothie maison, pour éviter de jeter un fruit trop mûr, c’est top. Mais en consommer tous les jours, surtout en pensant que “c’est bon pour la ligne”… Vous risquez d’avoir une mauvaise surprise sur la balance.

En résumé :

  • De temps en temps, oui.
  • Fait maison, c’est mieux.
  • Mais pas comme boisson quotidienne “santé”.

 

La margarine

La margarine, c’est souvent présenté comme une alternative “plus saine” que le beurre.

Pourquoi ? Parce qu’elle est :

  1. Riche en acides gras polyinsaturés (notamment oméga-3) ;
  2. Faible en cholestérol ;
  3. Et moins calorique.

Sur le papier, ça a l’air parfait.

Mais en réalité…

C’est un produit ultra-transformé.

Et peu importe la teneur en oméga-3 ou les calories, quand un aliment est ultra-transformé, s’il est consommé en excès, il nuit à notre santé.

Et le cholestérol du beurre ? Pas de panique. Ce n’est pas l’ennemi qu’on vous a longtemps présenté.

Votre corps en produit jusqu’à 80 % lui-même. S’il en fabrique autant… c’est qu’il en a besoin. Mais ce n’est pas le sujet d’aujourd’hui.

Revenons à notre margarine.

Oui, certaines margarines contiennent des oméga-3. Mais vous pouvez en trouver ailleurs, dans des aliments bruts et simples :

  • Poissons gras ;
  • Graines de chia ;
  • Noix de Grenoble ;
  • Huile de colza ou de lin vierge;
  • Viandes issues d’élevages respectueux ;
  • Œufs de poules élevées en plein air ou Bleu-Blanc-Cœur.

Et eux, au moins, ne contiennent qu’un seul ingrédient. Pas de colorant, pas d’émulsifiant, pas d’arômes.

Regardez cette margarine “riche en oméga-3” :

Margarine oméga-3

Sur les 5 huiles utilisées, 3 n’apportent quasiment aucun oméga-3 :

  • Huile de tournesol ;
  • Huile de karité ;
  • Huile de coco.

Et même si le ratio oméga-3 / oméga-6 est correct… L’ajout de texturants, colorants, arômes et autres additifs en fait un aliment à éviter.

En résumé :

  • Le beurre ? À consommer avec modération, mais pas votre ennemi ;
  • La margarine ? Une fausse bonne idée ultra-transformée.

 

L’huile de tournesol

J’ai longtemps hésité à la mettre dans cette liste, parce que ça va des années que je la déconseille.

Et pourtant, vous trouverez facilement des articles qui vantent ses “bienfaits” :

  • Elle réduirait le cholestérol ;
  • Elle favoriserait la croissance des cellules ;
  • Elle renforcerait le système immunitaire…

Alors oui, comme tout aliment, elle a quelques atouts.

Mais ça, c’est oublier un détail crucial : elle est beaucoup trop riche en oméga-6.

Et c’est là que ça coince :

À une époque, nos ancêtres avaient un ratio oméga-6 / oméga-3 proche de 1:1. Avec un léger avantage pour les oméga-3 (les bons gras anti-inflammatoires).

Aujourd’hui ? Ce ratio est souvent de 20:1, voire plus.

Et ce déséquilibre est pro-inflammatoire. Il favorise :

  • Le diabète ;
  • Le surpoids et l’obésité ;
  • Les maladies cardiovasculaires ;
  • Certains cancers (comme celui du sein) ;
  • Et plein d’autres troubles liés à l’inflammation.

Autrement dit :

 Ce n’est pas l’huile de tournesol en soi qui est “toxique”. C’est la quantité qu’on en consomme, partout, tout le temps, qui crée un déséquilibre néfaste.

Si vous voulez faire une vinaigrette ou cuire à basse température, privilégiez :

  • L’huile de colza (super ratio oméga-3 / oméga-6) ;
  • L’huile d’olive pour la cuisson douce ;
  • L’huile de lin (crue uniquement)

L’idée, ce n’est pas de diaboliser. C’est de rééquilibrer ce qu’on met dans notre assiette, tout simplement.

Et justement, en parlant de salades… Passons au prochain aliment “sain” qu’on retrouve souvent dedans.

 

Les salades toutes prêtes

Dans l’imaginaire collectif, quel plat est plus sain qu’une salade ?

Donc forcément, quand on n’a pas le temps de cuisiner, on se dit :

“Je vais quand même faire un bon choix : une petite salade toute prête au lieu d’un sandwich.”

Et en soi, c’est mieux. Mais ça ne veut pas dire que c’est vraiment sain…

Prenez quelques minutes pour lire les ingrédients de cette salade industrielle :

salade toute prête

 

Vous y trouverez souvent :

  • Des additifs pour la conservation
  • Des sucres ajoutés (oui, même là ! en rouge)
  • Et de l’huile raffinée, ici pas de tournesol, mais de colza.

Et le sucre, qu’est-ce qui fait là ?

Il est là pour titiller votre appétit, vous pousser à finir la barquette, et peut-être en racheter demain.

Quant aux huiles, même si l’étiquette annonce “huile de colza” ou “huile d’olive”, ne vous fiez pas à l’apparence… Si ce n’est pas précisé “vierge”, “extra vierge” ou “pressée à froid”, il s’agit quasiment à coup sûr d’une huile raffinée.

Donc ultra-transformée. Et donc… pas top pour votre santé.

Et le contenant, on en parle ?

La plupart des vinaigrettes sont contenues dans des petites fioles en plastique. Or, la chaleur, l’acidité et les matières grasses (présentes dans les salades) peuvent favoriser la migration de microparticules de plastique dans votre repas…

Bref : ce n’est pas catastrophique si vous en mangez une de temps en temps. Mais ce n’est pas l’aliment “sain” qu’on vous vend.

L’astuce ?

Préparez-en une maison en 5 minutes :

Une base de légumes, des protéines simples, une vinaigrette maison → et là, vous avez une vraie salade santé.

 

Les crèmes végétales

Présentées comme une alternative plus saine à la crème fraîche, les crèmes végétales ont le vent en poupe.

Et j’en consomme moi-même, étant intolérant au lactose (le sucre du lait).

Mais voilà… Peu de crèmes végétales sont réellement saines.

Pour obtenir une texture onctueuse, proche de la crème fraîche, les marques ajoutent :

  • Des émulsifiants ;
  • Des épaississants ;
  • Des huiles raffinées ;
  • Et parfois même du sucre (eh oui, encore lui…)

Résultat ? Vous vous retrouvez avec un produit ultra-transformé, loin de l’image “santé” qu’on vous vend.

Regardez certaines étiquettes, vous verrez : c’est un festival d’additifs :

soja cuisine
Celle-ci combine tout ce que j’ai dit !

L’alternative à privilégier

Si vous souhaitez une version plus « saine », dirigez-vous vers des crèmes à la composition courte et compréhensible.

Par exemple :

Le lait de coco fluide de chez Bjorg, qui contient seulement :

  • Noix de coco ;
  • Et un épaississant naturel.

Restons dans la cuisine avec le plat suivant :

 

Les soupes déshydratées

Quand on pense soupe, on pense tout de suite à :

  • Légumes ;
  • Légèreté ;
  • Repas sain.

Mais la réalité des soupes déshydratées est tout autre.

Un simple coup d’œil à la liste des ingrédients suffit à révéler le pot aux roses :

Velouté de légumes
Les ingrédients sont classés par quantité. C’est-à-dire qu’il y a plus de pomme de terre que de poireau, et plus de sel que les autres légumes !
  • Plus de sel que de légumes ! ;
  • Plus de pommes de terre que de poireaux ;
  • De la fécule modifiée, qui fait grimper la glycémie en flèche ;
  • Du sirop de glucose + de l’extrait de malt d’orge (deux sucres cachés) ;
  • Seulement 10 % de légumes réels, donc on ajoute… des arômes artificiels pour compenser.

Et on vous vend ça comme un plat “léger et sain”…

Le vrai danger, c’est pas juste les additifs. C’est que ces soupes sont :

  1. Très pauvres en protéines ;
  2. Très faibles en calories utiles.

Ce qui veut dire :

  1. Moins de satiété ;
  2. Perte de masse musculaire si elles sont consommées régulièrement ;
  3. Et un ralentissement du métabolisme, qui peut bloquer votre perte de poids.

Bref, ça dépanne une fois de temps en temps… Mais clairement, pas un repas à consommer au quotidien.

L’alternative simple : faites une bonne soupe maison, en grande quantité. Congelez-la en portions.

Ça ne prend pas plus de 30 minutes, et vous savez exactement ce qu’il y a dedans. Votre corps vous dira merci.

 

Les aliments à base de céréales complètes

Pain de mie complet. Céréales au blé complet.

Un packaging rassurant, des promesses santé à la pelle.

Et dans la tête de beaucoup : “C’est complet, donc c’est bon pour moi.”

En théorie ? Oui.

Plus un aliment est complet, plus il conserve ses fibres et ses nutriments. Mais dans la réalité des produits transformés, c’est une autre histoire.

Le problème, ce n’est pas tant la céréale complète. C’est tout ce qu’on met autour :

  • Du sucre ;
  • Des additifs ;
  • Des huiles raffinées ;
  • Et parfois… très peu de céréales complètes au final !

Prenons deux exemples très concrets :

Pain de mie et chocapic au blé complet

  • Le pain de mie complet → souvent sucré, enrichi en huiles de mauvaise qualité
  • Les céréales du petit-déjeuner “bio et complètes” → la même chose, mais en pire !

Si j’ai pris ces deux exemples, ce n’est pas pour rien. Ils sont tous les deux bio. Preuve que ce n’est pas parce qu’un aliment est bio, qu’il est meilleur.

Ne vous laissez pas berner par une belle étiquette. Regardez toujours la liste des ingrédients, pas juste les promesses en façade.

Un vrai aliment complet n’a pas besoin de marketing pour prouver sa valeur.

 

Les produits sans gluten

En tant qu’intolérant au gluten, j’en ai consommé pendant des années.

Parce qu’il faut bien l’avouer :

Quand on a grandi avec des pizzas, des biscuits ou des pâtes… ça manque !

Alors je me suis naturellement tourné vers les produits “sans gluten”. Et aujourd’hui, même ceux qui ne sont pas intolérants en consomment, pensant que c’est forcément meilleur pour la santé.

Mais est-ce vraiment le cas ? Bah comme toujours : penchons nous sur la liste des ingrédients :

pain sans gluten
En vert, les bons ingrédients. À la base, je voulais colorier les mauvais ingrédients, seulement ça prenait moins de temps de colorier les bons !

Ce n’est pas fameux. Et l’ingrédient numéro 1 ? De l’eau.

(Si on m’avait dit qu’on pouvait faire autant de marge sur un produit à base d’eau et de sucre…)

Et au niveau de l’effet sur le corps ?

Ces produits :

  1. Font grimper votre glycémie ;
  2. Favorisent le stockage des graisses ;
  3. Et sont pauvres en fibres, protéines et micronutriments.

Bref, tout l’inverse d’un vrai aliment nourrissant.

Alors :

  • Si vous êtes intolérant ou sensible : mieux vaut cuisiner vous-même avec de la farine de riz, de sarrasin, ou de châtaigne.
  • Et si vous ne l’êtes pas ? Aucune raison de remplacer vos aliments habituels par des versions sans gluten industrielles.

Car sans gluten ne veut pas dire sans piège.

 

Les fruits secs ne sont pas tous des aliments sains

Les fruits secs, ce sont des fruits déshydratés.

Donc, naturellement, on pense que ce sont des produits sains. Et en grande partie… c’est vrai.

Abricots secs, figues, dattes, raisins, etc. Ils contiennent des fibres, des minéraux, et font de bons en-cas.

Mais attention : tous les fruits secs ne se valent pas !

Certains fruits secs sont ultra-transformés et bourrés de sucre ajouté, comme les canneberges séchées.

Un seul chiffre suffit à résumer le problème :

  • 40 % de sucre ajouté dans certaines versions industrielles.

40 % !  Ça veut dire que presque la moitié du produit, c’est du sucre.

Pourquoi ?

Parce que la canneberge est naturellement très acide. Alors pour la rendre plus “agréable”, on la noie dans le sucre…

Et au final, ça devient plus proche d’un bonbon que d’un fruit.

 

En conclusion

Vous venez de découvrir 18 aliments présentés comme sains… mais qui ne le sont pas vraiment.

Mais pas de panique : en manger de temps en temps ne posera aucun problème.

Comme je le dis souvent :

C’est la globalité de votre alimentation qui compte.

Le vrai problème, ce n’est pas l’aliment… C’est le marketing.

Il est partout. Et il est redoutable.

  • Combien de personnes pensent qu’un Coca light est “meilleur” qu’un classique ? ;
  • Combien choisissent des crèmes 0 % ou des vinaigrettes “allégées” ? ;
  • Combien croient protéger leurs os avec 3 produits laitiers par jour ?.

Et c’est normal de se faire avoir.

Quand un grand groupe, un média, ou même l’État vous dit que “c’est bon pour vous”… Vous avez tendance à les croire.

Mais aujourd’hui, vous avez une carte en main : le recul.

À chaque fois que vous prenez un produit dans vos mains, demandez-vous :

  • Qui me conseille ça ?
  • Pourquoi me le vend-on comme “sain” ?
  • Qu’est-ce que mon corps, lui, a vraiment besoin de recevoir ?

Et s’il vous reste un doute… posez-vous cette question simple, mais puissante :

  • Est-ce que mon arrière grand-mère aurait reconnu ça comme un vrai aliment ?

Pas besoin d’être nutritionniste. Le bon sens suffit souvent.

Qui suis-je ?

Jonathan RICHARD - conseiller en alimentation

Suite à des problèmes de santé, je suis passé d'un état de surpoids (90 kg) à sous-poids (55 kg) en moins d'un an.

C'est à ce moment-là que j'ai décidé de reprendre ma vie et ma santé en main. J'ai commencé à m'intéresser au développement personnel ainsi qu'à la nutrition. Cette dernière m'a tellement plu que j'ai poursuivi mes études dans ce domaine !

Aujourd'hui diplômé, j'aide les femmes à perdre du poids durablement, sans régime et sans frustration grâce au rééquilibrage alimentaire.


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  • Merci pour cet article qui aide à y voir clair parmi tous ces produits soi-disant sains.

    Pourrait-on ajouter à cette liste les compotes industrielles ? En général elle sont pleines de sucre ajouté et le procédé de fabrication enlève une grande partie des vitamines également j’imagine…

    • Exact ! Je n’y avais pas pensé. Merci
      Après, il y a des purées de fruits, qui contiennent uniquement le sucre naturel. Toutefois, comme tu l’as dit, faut sortir la loupe pour trouver des vitamines ! Sans parler que c’est mou, donc pas rassasiant…
      Rien ne vaut une belle pomme !

  • Merci beaucoup pour ce résumé qui confirme déjà ce que je pensais, mais la facilité d’utilisation de ces produits est parfois tentante. On a remis les barres sur les T et les points sur les I. Merci

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