Comment arrêter efficacement de grignoter le soir ?
Le soir, tout part en vrille. Vous aviez bien mangé. Vous n’aviez pas vraiment faim. Et pourtant, vous avez craqué. Encore une fois.
Un petit carré de chocolat.
Puis deux.
Puis… la tablette y est passée.
Vous vous en voulez.
Pas parce que vous êtes faible. Mais parce que vous voulez vraiment perdre du poids. Et vous savez que ces grignotages gâchent vos efforts.
Alors pourquoi ça recommence chaque soir ?
Pourquoi, malgré votre bonne volonté, vous finissez par ouvrir ce fichu placard ?
- Est-ce que c’est un manque de volonté ?
- Un défaut de discipline ?
- Votre fameux point faible, comme la kryptonite de Superman ?
Non. Rien de tout ça.
Vous allez voir que ce n’est pas une question de volonté. Et que la solution, elle existe. Elle est même beaucoup plus simple que vous ne l’imaginez.
Pourquoi vous grignotez le soir ?
Tout le monde sait que grignoter le soir, ce n’est pas l’idéal quand on veut rentrer dans son jean ou son bikini cet été.
Tout le monde le sait. Et pourtant… vous, vous n’arrivez pas à vous en empêcher.
Comme si quelque chose vous poussait à manger. Encore. Et encore.
Alors forcément, vous vous posez des questions.
- Vous vous dites que vous avez un problème ;
- Qu’il y a un truc qui cloche chez vous.
Mais laissez-moi vous dire une chose (et elle risque de vous surprendre) : Ce que vous vivez est complètement normal.
Oui, normal.
- Ce n’est ni un manque de volonté ;
- Ni un problème génétique ;
- Ni une malédiction.
C’est juste… votre cerveau. Et vos émotions.
Ils veulent juste que vous alliez mieux. Ils essayent de vous aider, maladroitement.
Parce qu’au fil du temps, vous avez relié certains aliments — vos petits plaisirs du soir — à des moments agréables. Des souvenirs de détente, de réconfort, de bonheur.
Et quand le soir arrive… ce n’est plus vraiment ces sentiments qui vous habite. Je me trompe ?
- Peut-être que vous vous sentez seul ? Triste ? Stressé ?
- Peut-être que tout retombe, et que le vide vous serre un peu le cœur ?
- Peut-être que vos pensées tournent en boucle dès que la maison se calme ?
Et là, comme par réflexe, votre cerveau vous envoie un message : « Tiens, et si on se faisait un petit plaisir ? »
C’est un automatisme émotionnel.
Pas un caprice. Pas une faiblesse.
Juste un signal que quelque chose en vous demande du réconfort.
Et c’est pour ça que résister avec votre seule volonté ne suffit pas. Vous ne pouvez pas lutter contre une émotion avec un argument rationnel. Il va falloir faire autrement.
Et justement, je vous explique comment reprendre le pouvoir dans un instant. Mais d’abord…
Comment s’assurer que les grignotages en soirée sont liés aux émotions ?
Rien de plus simple.
La prochaine fois que l’envie vous prend, ne vous tournez pas vers du sucre. Prenez une poignée de cerneaux de noix.
Puis observez.
Si les noix vous rassasient, c’est que vous aviez sans doute une vraie faim physique.
Mais si vous reposez le sachet en disant : « Bof… c’est pas ça que je veux », alors vous aurez votre réponse : c’est émotionnel.
Pourquoi ? Parce que les noix, c’est rarement synonyme de fête ou de joie.
Alors que le chocolat, lui…
- À Pâques, on s’en gave ;
- À Noël, il trône sur la table ;
- L’été ? Il fond dans les glaces ;
- Aux anniversaires, il se cache dans les gâteaux.
Bref, le sucre est partout dans nos souvenirs heureux.
Et à force, votre cerveau a fait le lien : sucre = réconfort.
Donc quand vous êtes triste, stressée ou vide le soir… Il se dit : « Tiens, et si on retrouvait un peu de bonheur comme avant ? »
Et vous voilà en train de fouiller les placards. Pas pour remplir votre estomac… Mais pour remplir un vide émotionnel.
Tout ça se passe inconsciemment. Mais c’est un mécanisme bien réel.
Et maintenant, l’info choc :
La nourriture n’a aucun pouvoir magique. Ce n’est pas elle qui vous réconforte. Ce qui modifie votre humeur, c’est la signification émotionnelle que vous avez associée à cette nourriture.
Prenons un exemple.
Vous êtes tranquille chez vous. Et là, le téléphone sonne.
C’est Tatie Jacqueline. Elle vous invite à une raclette ce dimanche.
Qu’est-ce qui se passe en vous ?
Un petit pic de joie. De l’excitation. Peut-être même que vous salivez déjà rien qu’à l’idée.
Et pourtant… Vous n’avez encore rien mangé.
C’est juste l’anticipation du moment agréable qui booste votre humeur.
Ce n’est pas la nourriture en elle-même. C’est ce qu’elle représente pour vous.
Et c’est là tout le cœur du problème. Car si vous cherchez à retrouver du réconfort en mangeant… Mais que ce réconfort n’est qu’un souvenir ou une illusion… Vous allez vous retrouver piégée. Encore. Et encore.
Avec les grignotages du soir, c’est la même chose
Si on regarde de plus près, on peut découper le scénario en 6 étapes bien précises.
Et vous allez voir : vous êtes loin d’être seul à le vivre comme ça.
1) Vous ne vous sentez pas bien
Une petite baisse de moral. Un vide. Un stress diffus. Ou juste… un ennui profond.
Les pensées commencent à tourner en boucle. Et vous sentez que ça monte.
2) Vous essayez de résister
Vous le savez : ce n’est pas une bonne idée. Vous avez déjà craqué hier. Et avant-hier.
Alors vous vous dites : « Non. Pas ce soir. »
Et vous sortez votre arme préférée : la volonté.
3) C’est pire
Mais à force de vous répéter “non”, l’idée devient une obsession. Comme si tout votre cerveau ne pensait plus qu’à ça.
Le stress monte d’un cran. L’envie aussi. Et vous vous sentez encore plus mal.
4) Vous cédez
C’est plus fort que vous. Vous lâchez prise. Vous vous dites “tant pis”… ou “j’en ai besoin”.
Et vous prenez votre décision : Je vais manger ce truc qui me fait envie.
5) Et là, magie : vous vous sentez mieux
Mais attention : vous n’avez encore rien mangé. Rien qu’en prenant la décision de craquer, vous ressentez déjà un soulagement.
C’est subtil, mais réel.
Le simple fait de savoir que vous allez “vous faire du bien” vous apaise.
Mais souvent, vous ne le remarquez même pas. Pourquoi ? Parce que vous êtes déjà debout, déjà dans la cuisine, déjà en mode pilotage automatique.
Et surtout… vous n’êtes pas connecté à vos émotions profondes. Vous pensez à la nourriture, pas à ce que vous ressentez.
6) Vous mangez
C’est l’aboutissement. Le “réconfort” tant attendu.
Une partie de vous est soulagée. Mais une autre… culpabilise déjà. Un petit goût amer vient s’ajouter à la bouchée.
Et ce schéma, vous le vivez encore. Et encore. Parce qu’il vous soulage sur le moment, même si vous vous en voulez ensuite.
La bonne nouvelle ?
C’est qu’on peut casser ce cercle.
Sans frustration.
Sans vous battre contre vous-même.
Et je vais vous montrer comment.
Comment se libérer de ces grignotages émotionnels ?
Je ne vais pas vous mentir : ça ne se fera pas en un claquement de doigts.
Il n’y a pas de pilule miracle.
Pas de coupe-faim magique.
Pas de formule instantanée.
Mais… Il y a un chemin. Et ce chemin fonctionne. Même s’il est parfois un peu sinueux.
Il y aura des soirs où vous tiendrez bon. Et d’autres… où vous craquerez à nouveau.
Ce n’est pas un échec. C’est normal. Ça fait partie du processus.
Alors, par où commencer ?
Le vrai déclencheur des grignotages du soir, ce n’est pas la faim. C’est l’émotion.
Une émotion X > déclenche une envie Y.
Votre mission, c’est donc de remonter à la source.
- Quelle est cette émotion ?
- Quand arrive-t-elle ?
- Et pourquoi ?
Pour le découvrir, je vous invite à faire deux choses :
1) Tenir un petit journal :
Chaque soir, notez rapidement :
- Comment vous vous sentez ;
- Comment s’est passée votre journée ;
- Si vous appréhendez quelque chose (la nuit, le lendemain, la solitude…).
Cela ne prend que quelques minutes. Mais ça vous reconnecte à vous-même. Et ça change tout.
Exemple 1 : L’ennui
Vous êtes dans votre canapé. Vous tournez en rond. Vous vous ennuyez. Et bim : envie de sucre.
Ici, la réponse est simple : vous occuper.
Le soir est un moment parfait pour :
- Travailler sur un projet perso ;
- Lire ou écouter des livres audio ;
- Pratiquer une activité manuelle ;
- Prier le chapelet seul ou en famille ;
- Regarder des documentaires inspirants ;
- Ou même faire des jeux de société en famille.
Quand votre esprit est concentré ailleurs, il ne vous envoie plus dans la cuisine. Et l’envie finit par passer.
Exemple 2 : Le stress ou l’angoisse
Autre scénario : vous êtes tendu. Fatigué. Envahie par une angoisse diffuse.
Là, ce n’est pas l’ennui. C’est un besoin de réconfort.
Et vous avez appris, souvent depuis l’enfance, que la nourriture pouvait apaiser :
- Un biscuit après une chute ;
- Un plat préféré offert quand vous étiez triste ;
- Un bonbon pour “faire passer” une mauvaise journée.
Votre cerveau se souvient. Et il tente de vous consoler.
Mais ce n’est pas la nourriture qui vous apaise. C’est la mémoire du réconfort.
Maintenant, vous pouvez également :
2) Posez-vous ces deux questions puissantes :
Qu’est-ce que cet aliment représente pour moi ?
Qu’est-ce que j’espère ressentir en le mangeant ?
Et là, souvent, la réponse arrive. Vous n’avez pas besoin de sucre. Vous avez besoin de douceur. De lien. De chaleur humaine.
Alors que faire ?
Cherchez d’autres manières d’apporter ce réconfort à votre corps et à votre cœur.
Vous pouvez :
- Écrire dans un carnet ;
- Caresser votre animal ;
- Écouter de la musique douce ;
- Créer des moments de lien, même simples ;
- Appeler une personne qui vous fait du bien ;
- Rejoindre un groupe (en ligne ou dans la vraie vie) ;
Et surtout…
Ne vous contentez pas de lire ces conseils en vous disant : “Oui, c’est pas bête.”
Essayez. Testez. Mettez en pratique. Même une fois. Même un soir.
C’est en passant à l’action que les choses bougent.
Et chaque petit pas compte.
Les 3 phases pour vous libérer des grignotages du soir
Pour vraiment tourner la page, il y a 3 étapes essentielles à franchir.
Et si vous les suivez dans l’ordre, vous allez poser les fondations d’un changement durable.
1. Se détacher émotionnellement
La première étape, c’est de briser le lien entre vos émotions et la nourriture.
Parce que tant que ce lien existe, votre cerveau vous enverra vers la cuisine chaque fois que vous êtes triste, stressée ou vidée.
Une astuce toute simple :
Si vous grignotez souvent du chocolat le soir, collez un petit papier dessus avec ce message : « Alors ? Ça ne va pas déjà mieux ? »
Oui, juste ça.
Ce message va vous obliger à faire une pause.
À vous reconnecter à ce que vous ressentez.
Parce que – souvenez-vous – votre état émotionnel change au moment où vous décidez de manger, pas quand vous mangez.
Et souvent, ça suffit déjà à vous apaiser.
Mais encore faut-il le remarquer.
2. Trouver la vraie source
Deuxième étape : identifier l’origine de vos grignotages.
On l’a vu : dans la majorité des cas, ce sont les émotions qui déclenchent vos envies.
- L’ennui ;
- La tristesse ;
- Les pensées négatives ;
- Le sentiment de solitude.
Mais pour en être sûr, il faut pouvoir prendre du recul. Et pour ça, rien de tel qu’un petit journal du soir.
Notez vos émotions chaque jour, et au bout de quelques semaines, vous verrez apparaître des schémas.
- « Quand je suis entouré, tout va bien. »
- « Si je m’ennuie le soir, je mange n’importe quoi. »
- « Après une journée stressante, j’ai toujours envie de sucre. »
Et à partir de là… vous avez les clés.
3. Créer une alternative
Dernière étape : trouver une nouvelle réponse à ces émotions.
Parce que le sucre, c’est un réflexe.
Mais vous pouvez le remplacer.
Par quelque chose de plus sain, de plus durable, de plus aligné avec vos vraies envies.
Posez-vous ces questions simples :
- Comment puis-je me détendre autrement ?
- Que puis-je faire pour m’occuper quand je suis seul ?
- Qu’est-ce qui me fait du bien sans passer par la nourriture ?
Il faudra tester. Ajuster.
Il y aura des ratés. Mais chaque petit pas comptera.
Et si vous voulez accélérer le processus, j’ai créé un programme exprès pour ça.
Le Divorce : 14 jours pour rompre avec le sucre (et arrêter les grignotages en soirée)
Et si vous voulez aller plus loin, j’ai créé Le Divorce, un programme de 14 jours pour rompre avec le sucre sans frustration ni culpabilité.
Pas à pas, il vous aide à comprendre vos envies et à vous libérer durablement de cette relation toxique pour enfin retrouver la paix.
Parce que vous méritez mieux que de consoler vos soirées avec du sucre. Vous méritez la liberté.