Comment trouver la motivation pour maigrir ?
Comment trouver la motivation de perdre du poids après toutes ses années ? Parce que bon, régime après régime, vous commencez à désespérer et forcément, à force, ça vous rebute :
- Vous allez devoir surveiller votre alimentation ;
- Faire attention à ne pas faire d’écart ;
- Vous mettre au sport ;
- Vivre avec la faim ;
- Etc.
Rien qu’en lisant ces phrases, je sais que votre motivation est encore moins élevée qu’avant. C’est normal.
Oui, normal, parce que c’est loin d’être motivant.
Personne n’a envie de souffrir pour maigrir. Personne ne veut s’infliger un tel châtiment !
Pourtant, chaque année, des milliers de personnes remettent le couvert. Chaque année, des milliers de femmes se lancent dans un nouveau régime et abandonnent quelques semaines après.
Alors pourquoi ?
Pourquoi c’est si dur de trouver la motivation pour perdre du poids alors même que vous savez que ça vous ferrez du bien. Comment expliquer ce « yo-yo motivationnel » ?!
Je vais vous expliquer tout ça. Mais avant, je dois vous avouer quelque chose.
Les régimes, ça ne fonctionne pas !
Personne ne perd durablement du poids avec ce genre de pratique ou en consommant des produits miracles.
- Boissons ;
- Crèmes amincissantes ;
- Et autres pilules magiques.
Personne.
Alors pourquoi les gens achètent-ils quand même ?
Sûrement pour la même raison qui explique pourquoi ce genre de produits vous tentent :
- Vous êtes désespéré de ne pas réussir à vous débarrasser de ce ventre.
- Vous avez peur de rester comme ça toute votre vie.
- Ou vous n’êtes pas à l’aise avec votre corps.
Et les industriels en profitent.
Votre santé, ils s’en fichent royalement ! (Contrairement aux billets que vous déposez gentiment sur leur compte bancaire…)
Et bien sûr, à force d’essuyer de multiples échecs, vous devenez fataliste.
Normal.
Surtout qu’avec les années, perdre du poids devient plus difficile. Toutefois, plus difficile ne signifie pas impossible. Certes, vous n’avez plus 20 ans. Votre métabolisme non plus. Et alors ?
Est-ce que ça signifie que tout est fini ?
Que le chiffre sur la balance ne peut que grossir ?
Non !! Bien sûr que non… Et heureusement d’ailleurs !
Quoi qu’il en soit, perdre du poids n’est pas qu’une simple question de physique. Il en va de votre propre santé et espérance de vie.
Pourquoi je dis ça ? Car votre tour de taille influence directement celle-ci. Plus ce nombre est important, plus vous courrez des risques :
- Stéatose hépatique, la maladie du « foie gras » ;
- Cancers, notamment du sein à la ménopause ;
- Maladies cardiovasculaires ;
- Apnées du sommeil ;
- Douleurs lombaires ;
- Diabète de type II ;
- Crises de goutte ;
- Et j’en passe.
Malheureusement, peu de personnes savent qu’un surpoids met leur santé en péril. Que c’est au-delà d’être mal dans sa peau ou de détester son corps.
Et pour moi, je le considère comme une maladie.
Ce qui signifie que vous n’êtes pas responsable de votre situation, de votre surpoids. Ce sont les industriels, les régimes et les publicités qui le sont. Ils vendent des produits de pourris (pour rester poli) et créent des modèles idéaux inatteignables :
Vous en connaissez beaucoup vous des Claudia Schiffer, Cindy Crawford et autres Kate Moss ? (Oui, je ne connais pas de mannequin plus moderne !)
Personnellement, non.
Mais des Christine, des Patricia ou encore des Catherine, oui. Elles ne sont pas mannequins et leur tour de taille dépasse les 88 cm. Comme plus de 48 % des femmes, elles souffrent d’obésité abdominale.
Un tel surpoids impacte :
- Votre santé :
- Votre qualité de vie :
- La confiance en vous :
- Ainsi que votre estime de vous.
C’est pourquoi je vous demande de vous accrocher. De garder espoir et de croire que c’est possible. Même pour vous.
En dépit de votre passé, de votre situation, de votre histoire.
Alors, je ne vous promets pas de ressembler aux filles de Vogue, ni de retrouver le corps de vos 20 ans.
Mais de vous sentir plus à l’aise dans votre corps, de pouvoir vous regarder dans le miroir sans honte, de prendre la décision de manger cette part de tarte sans culpabiliser.
Alors, souhaitez-vous éradiquer vos kilos superflus qui bouffent votre vie ?
Pour ça vous devez passer par les trois étapes suivantes :
- La première, c’est un objectif motivant et sexy ;
- La deuxième, c’est une raison puissante de le réaliser ;
- Et la troisième, c’est de visualiser le coût de l’inaction sur votre vie.
C’est parti :
L’objectif motivant et séduisant
Tout d’abord, je vous conseille vivement de ne plus penser en termes de kilo.
Vouloir perdre 10, 15 voire 20 kilos n’est pas un but en soi, mais un moyen d’atteindre votre véritable objectif.
Alors, après une telle déclaration, vous êtes en droit de demander :
« OK, alors quel est mon véritable objectif si ce n’est pas de perdre 15 kilos ? »
Eh bien, c’est exactement ce que vous allez découvrir dès à présent.
La méthode S.M.A.R.T
Pour ce faire, vous allez utiliser la méthode des objectifs S.M.A.R.T. Rien à voir avec la voiture ! C’est simplement un acronyme anglais, signifiant intelligent.
- S pour spécifique.
- L’objectif doit être précis et concret.
- M pour mesurable et motivant.
- Vous devez pouvoir répondre à la question : comment je vais savoir si je l’ai atteint ?
- A pour ambitieux.
- L’objectif doit représenter un certain enjeu, un défi !
- R pour réaliste.
- Vous ne pouvez pas retrouver le corps de vos 20 ans, si vous en avez 55.
- T pour temporellement défini.
- L’objectif doit être déterminé dans le temps.
Autrement dit, nous allons vous créer un but motivant et séduisant.
Alors oui, vouloir perdre 10 kilos en 5 mois remplit les conditions de l’objectif S.M.A.R.T.
Pourtant, si je vous demande d’éviter de penser en termes de kilo, c’est tout simplement, car ceux-ci ont tendance à ruiner votre quotidien, votre volonté et votre motivation.
Tout comme votre balance
Combien de fois montez-vous sur la balance par semaine ? Plus d’une dizaine de fois pour certaines personnes.
Comment vous sentez-vous une fois descendue sur cette foutue machine ? Mal, n’est-ce pas ?
Et le chiffre indiqué influence votre humeur de la journée (voire de la semaine) et surtout, influence vos choix alimentaires.
Alors dans certains cas, ça peut provoquer un déclic :
« Je dois me mettre au sport ».
Mais dans beaucoup de cas, ça ne fait que créer des problèmes :
« Je vais manger que des soupes pendant quelques jours »
Les kilos ne font pas tout
Lorsque vous essayez de trouver la motivation pour perdre du poids, vous ne devez pas penser qu’en termes de kilos, car les kilos ne font pas tout. Voici un exemple :
Dominique me disait qu’elle ne comprenait pas pourquoi elle ne perdait pas de poids malgré mes conseils.
Elle était bloquée sur sa balance qui indiquait le même chiffre. Pourtant, elle avait minci, elle s’était affinée, mais le l’avais pas vu. Ce sont des personnes qu’elle n’avait pas vu depuis longtemps qui lui ont fait remarquer.
Alors que s’est-il passé ?
Dominique a, en complément de mes conseils alimentaires, pratiqué un peu de sport à la maison.
Résultat, elle avait perdu de la graisse, mais gagné en muscles. C’est pour cette raison que le chiffre ne bougeait pas sur la balance.
Ça arrive lorsque la perte de poids recherché est « minime ». Son objectif consistait à perdre 3 kilos. Elle était déçue et démotivée de ne pas réussir.
Si son objectif était de rentrer dans ses anciens pantalons ou de perdre quelques centimètres de tour de taille, elle aurait été contente et fière d’elle.
Bien sûr, après les compliments de ses amis, elle était ravie et a ouvert les yeux sur ses résultats. Mais tout ça pour vous dire que la balance peut ruiner votre moral ou votre motivation.
C’est une erreur que toutes les personnes qui souhaitent perdre du poids font.
Et c’est compréhensible.
Moi le premier, avant ma perte de 35 kilos, je montais régulièrement sur la balance pour vérifier si j’avais perdu un peu… ou encore grossi.
La balance, c’est un indicateur, mais pas celui que je vous conseille.
Par conséquent, je vous recommande d’enlever la pile de votre balance, de la cacher voire de la jeter !!
Vous vous sentirez mieux, croyez-moi ! Elle ne vous rend pas heureux.
Alors, décortiquons quelques objectifs S.M.A.R.T pour vous aider à trouver le vôtre :
Le cas de Marie
Marie fait du 50 en pantalon. En janvier, elle a déclaré :
Je veux rentrer dans une robe taille 44, pour cet été !
Est-ce que cet objectif est spécifique ?
Bien sûr, elle désire porter une robe, taille 44.
Est-il mesurable ?
Elle n’a qu’à l’enfiler pour vérifier, donc oui.
Est-il ambitieux ?
Vouloir perdre 3 tailles, ça l’est.
Toutefois, est-il réaliste ?
Bien sûr. Passer du 50 au 44 est faisable à condition de ne pas y aller trop rapidement, sous peine d’échouer et de nuire à sa santé. Marie se donne 6 mois, ce qui est correct.
Et même si elle n’arrive pas à atteindre son objectif en juin, ce n’est pas grave. Elle ressentira quand même de la fierté, même si ça lui demande deux mois de plus.
Se fixer une date limite n’est pas là pour que vous stressez. Mais pour vous motiver et vous mettre un coup de pied aux fesses si besoin. Car si vous dites seulement « je veux rentrer dans du 44 », c’est bien, mais quand ? Dans 1 mois ? 1 an ? Ou 5 ?
Passons maintenant à un autre exemple :
Le cas de Brigitte
Brigitte déclare vouloir jouer avec ses petits-enfants sans cracher ses poumons après cinq minutes.
Est-ce que cet objectif est spécifique ?
Oui. De plus, on peut facilement imaginer la scène où Brigitte s’amuse à la balle avec ses petits-fils et s’arrête net, les deux mains sur les genoux, haletante !
Est-il mesurable ?
Il est non seulement mesurable, mais également motivant.
Est-il ambitieux ?
Vu qu’elle s’essouffle simplement en tapant dans le ballon ou en essayant de le rattraper, oui, il est ambitieux pour elle.
Est-il réaliste ?
Bien sûr. Ce n’est pas parce qu’on a plus de 50 ans qu’on ne doit pas être en forme !
Est-il temporellement défini ?
Non, malheureusement, il manque le facteur temps. Or c’est important d’en rajouter un. De cette manière, elle pourra agir pour l’atteindre plus rapidement.
Maintenant, c’est à vous de prendre quelques minutes afin de définir un objectif S.M.A.R.T. Prenez un papier et un stylo et au travail !
Rappel :
- S pour spécifique.
- L’objectif doit être précis, concret et bien cadré.
- M pour mesurable et motivant.
- Vous devez pouvoir répondre à la question : Comment je vais savoir si je l’ai atteint ?
- A pour ambitieux.
- L’objectif doit représenter un certain enjeu, un défi !
- R pour réaliste.
- Vous ne pouvez pas retrouver le corps de vos 20 ans.
- T pour temporellement défini.
- L’objectif doit être déterminé dans le temps.
Bien.
Si vous avez eu du mal, voici quelques exemples :
- Refaire de la plongée lors de mes prochaines vacances en septembre ;
- Rentrer dans la somptueuse robe de demoiselle d’honneur pour le mariage d’une amie ;
- Pouvoir remonter à cheval sans souffrance pour lui, comme pour moi, le jour de mon anniversaire.
Comme vous avez pu le voir, nous ne parlons plus de kilos
Bien que ça tourne autour du poids, vous êtes d’accord avec moi si je vous dis que ces objectifs sont nettement plus séduisants et motivants que de vouloir perdre une dizaine de kilos.
Toutefois, si votre objectif ressemble davantage à celui-ci :
« Perdre 10 centimètres de tour de taille en 3 mois. »
Nous allons voir comment le rendre plus attrayant dans un instant.
Car bien qu’il réponde à tous les critères, vous devez chercher la raison pour laquelle vous souhaitez perdre ces 10 centimètres. Et vous en avez forcément une.
Sinon vous risquez d’abandonner en cours.
Et si vous avez déjà un objectif S.M.A.R.T et séduisant, réalisez aussi l’exercice suivant afin de garder la volonté de l’atteindre. Parce que trouver la motivation pour perdre du poids, c’est bien, mais la garder, c’est encore mieux !
Trouver la raison motivante derrière votre objectif
Vous avez défini un objectif ? C’est parfait.
Maintenant, nous allons chercher pourquoi cet objectif est capital pour vous, afin qu’il ne reste pas un doux rêve dans le coin de votre tête.
Car le but que vous avez écrit noir sur blanc peut et doit se réaliser. Vous avez les capacités de l’atteindre, en dépit de ce que vous pensez ou de votre situation actuelle.
Il n’y a qu’une seule chose qui rend un rêve impossible à réaliser : la peur de l’échec — Paulo Coelho
Pour cela, faisons appel à quelque chose que vous faisiez sûrement petit, vers 3-4 ans.
Une chose qui énervait votre entourage et qui vous tape sur le système si vous avez un enfant/petit-enfant qui le fait aussi !
C’est le jeu du « pourquoi »
« Pourquoi je dois me mettre au lit ? » « pourquoi il pleut dehors ? » etc., etc.
Vous allez vite comprendre où je veux en venir :
Le but ici consiste à trouver votre véritable motivation. Celle qui se cache au fond de vous. Celle qui vous permettra de vous dépasser. De réaliser votre rêve.
Reprenons l’objectif de Marie qui voulait rentrer dans une robe taille 44.
Le cas de Marie
La première question que je vais lui poser c’est : pourquoi ? Pourquoi vouloir rentrer dans du 44 ?
Sa réponse : pour me sentir mieux dans mon corps.
C’est bien. Mais que se cache-t-il derrière cette phrase ? Pour le découvrir, on recommence en repartant de sa réponse : pourquoi veux-tu te sentir mieux dans ton corps ?
Sa réponse : pour être plus à l’aise et moins honteuse.
On continue, toujours en prenant la dernière réponse : pourquoi veux-tu être plus à l’aise et moins honteuse ?
Réponse : pour pouvoir pratiquer les activités qui me plaisent.
Encore une fois : pourquoi veux-tu pratiquer des activités qui te plaisent ?
Réponse : pour pouvoir rencontrer une personne qui partage les mêmes goûts que moi.
Une dernière : pourquoi veux-tu rencontrer une personne qui partage les mêmes goûts que toi ?
Réponse : parce que je me sens seule et j’ai besoin de me sentir aimer.
5 pourquoi
5 petites questions qui font ressortir son réel besoin : celui de trouver un compagnon et de se sentir aimée.
Par conséquent, bien qu’elle puisse rencontrer l’amour en portant du 50, ce pourquoi va lui servir à atteindre son objectif et à rentrer dans du 44.
En prime :
- Elle sera plus à l’aise dans son corps ;
- Aura une meilleure confiance et estime d’elle-même ;
- Se remettra au sport et trouvera l’amour ! Hallelujah !
C’est pour ça que vous devez creuser les raisons qui vous poussent à maigrir. C’est comme ça que vous trouverez la motivation pour perdre du poids : en la puisant dans votre vraie raison de vouloir maigrir, celle qui se terre au fond de vous.
Avant de vous laisser chercher votre pourquoi, voici celui de Brigitte qui, je le rappelle, voulait pouvoir jouer avec ses petits-enfants sans cracher ses poumons après cinq minutes.
Le cas de Brigitte
Comme Marie, je lui demande pourquoi elle souhaite atteindre cet objectif :
Pourquoi vouloir jouer avec tes petits-enfants sans te fatiguer ?
Réponse : pour en profiter.
C’est vague, donc on creuse : « pourquoi vouloir profiter de tes petits-enfants ? »
Réponse : parce que je sais que le temps passe.
Toujours vague, on continue : « pourquoi tu sais que le temps passe trop vite ? »
Réponse : parce que ma mère est partie trop tôt.
Ah ! On touche un point sensible, même si c’est dur, on continue : « pourquoi est-elle partie trop tôt ? »
Réponse : parce qu’elle avait des problèmes cardiaques et j’ai peur de subir la même chose.
On approche de la raison. Donc on approfondit sa dernière réponse : « pourquoi elle avait des problèmes cardiaques et que tu as peur de subir la même chose ? »
Réponse : car son médecin lui avait demandé de perdre du poids pour son cœur et elle ne l’a jamais fait.
Après ces 5 questions, que peut-on conclure ?
Bien que ce ne soit pas explicite, on en conclut que Brigitte a peur.
Peur de mourir d’une crise cardiaque ou d’un infarctus, comme sa mère. Elle voit qu’elle prend le même chemin qu’elle et ça lui fait réfléchir.
Par conséquent, remplir son objectif de jouer avec ses petits-fils sans « cracher ses poumons » améliorera sa santé et son espérance de vie. Brigitte veut donc pouvoir profiter de sa retraite, de sa vie et de ses petits-enfants le plus longtemps possible.
Cet exercice permet d’aller chercher votre réel désir. Votre véritable motivation, celle qui vous empêche de dormir ou vous réveille la nuit.
Et c’est à vous maintenant !
Faites-le en profondeur.
Vous devez ressentir de la douleur, de la tristesse. Ça doit vous prendre aux tripes et vous faire prendre conscience que vous devez impérativement agir.
Non pas dans 1 mois, mais maintenant.
Prenez le temps nécessaire. Posez-vous les 5 pourquoi (minimum), en creusant à chaque fois, et notez la réponse sur un papier.
C’est bon ? Génial !
Maintenant, nous allons renforcer cette détermination grandissante en utilisant la visualisation positive et négative.
Le coût de l’inaction
Le principe est simple. Vous allez vous imaginer… dans 20 ans. Ou 10 ans, si ça vous semble trop lointain.
Dans 20 ans, où en seriez-vous si vous abandonniez votre objectif ? Et si vous l’avez atteint ?
Avant de réaliser l’exercice, retrouvons une dernière fois Marie et Brigitte :
Le cas de Marie
Dans 20 ans Marie aura 72 ans et voici ce qu’elle partage :
Si je n’accomplis pas mon objectif, je me sentirais seule et malheureuse. Je me consolerais encore plus dans la nourriture, n’arrangeant pas ma situation. Je développerais un diabète de type II.
Mais je m’en fiche, je me suis repliée sur moi-même depuis ma retraite. Je vois rarement du monde, ne prends plus soin de moi. À quoi bon ? Pour plaire à qui, et pourquoi faire… ?
Passons maintenant à une note plus joyeuse en retrouvant Marie, toujours 2 décennies plus tard, mais avec son objectif atteint.
À 72 ans, je suis une femme comblée !
J’ai finalement trouvé l’amour, le propriétaire du club d’équitation ! Hihi
Malgré mon âge, je fais chaque week-end une balade avec mon amoureux sur la plage, au coucher du soleil. C’est tellement romantique !
Et comme j’étais tellement fière d’avoir atteint mon objectif, je m’en suis fixé un autre : profiter à chaque instant des petits plaisirs que Dieu m’offre jusqu’à mon dernier soupir
Excellent, n’est-ce pas ?
Avant de vous laisser à vos stylos, voyons où se situe Brigitte :
Le cas de Brigitte
Brigitte aurait eu 83 ans cette année.
Malheureusement, elle nous a quittés il y a de cela 7 ans. La cause ? Comme elle s’en doutait : infarctus.
Elle n’a pas pu féliciter son petit-fils pour son diplôme. Elle est passée à côté de tellement d’anniversaires, de repas de famille, de petits plaisirs simples…
Quoi qu’il en soit, où en était-elle avant de partir ?
Sans surprise, elle vivait toujours avec son surpoids. Elle faisait de l’apnée du sommeil et malgré les recommandations de son médecin, elle n’a pu trouver la motivation ni la volonté pour perdre du poids durablement. Pourtant, elle avait tenté un énième régime le jour de ses 65 ans, mais comme les autres, ils n’ont servi à rien. Hormis la décourager pour de bon.
Retrouvons maintenant Brigitte, si elle avait réussi son objectif :
Je suis une grand-mère heureuse ! J’ai 83 ans et je pète la forme !
J’adore assister aux matchs de mes petits-fils (même si je ne comprends pas tout !)
La famille s’est agrandie il y a 3 ans, une petite Inès, j’en profite plus que jamais !
J’ai aussi eu la merveilleuse idée d’acheter un camping-car pour partir chaque été avec tous mes petits-enfants ! Cette année, nous sommes allés en Dordogne, à Sarlat précisément, où ont a pu goûter le délicieux fromage de ces vaches à longues cornes !
Les randonnées ne me font plus peur, mon médecin n’en revient pas et me demande mon secret pour garder la pêche à mon âge !
Le but de cet exercice consiste à créer un contraste puissant entre l’accomplissement de votre objectif et son abandon.
Une fois écrit sur un papier, conservez-le précieusement à portée de main. Dans les moments de doutes, sa simple lecture vous permettra de trouver la motivation pour perdre du poids.
Développez le plus possible, en donnant des exemples précis et en parlant avec « je ». Il faut que ce soit concret, visualisable et bouleversant. Aussi bien positivement que négativement.
Vous devez être en mesure de passer à l’action simplement en lisant votre texte. Noircissez le tableau ou enjolivez-le au besoin. Mais restez réaliste.
Vous pouvez également mentionner les conséquences sur votre :
- Estime et confiance en vous ;
- Vie sociale et familiale ;
- Santé ;
- Etc.
Notez tout ce qui vous vient à l’esprit.
C’est fait ? Alors, passons à l’étape suivante.
La petite astuce qui augmente les chances de succès
Parfois, un rien peut tout changer.
Gail Matthews, l’auteur d’une étude réalisée à l’université dominicaine de Californie, démontre que les personnes qui notent leurs objectifs ont 42 % de chances supplémentaires de les atteindre !
Il va encore plus loin :
Lorsqu’il demande aux gens de s’engager publiquement et de chercher un ami pour les soutenir en leur envoyant leur progression, le taux de réussite augmente de 77 % !
Par conséquent, je vous recommande vivement de remettre votre travail au clair. De l’écrire dans un carnet ou sur une feuille de papier et de le garder précieusement.
En complément, parlez-en autour de vous. À chaque personne que vous côtoyez, dites simplement :
Tu sais, je m’engage à [mettre votre objectif]
Vous verrez que les gens vous soutiendront et vous féliciteront pour cette démarche. Plus vous en parlerez, plus vos chances de succès augmenteront !
Comment réussir son objectif ?
Vous voilà maintenant avec une meilleure base que lors de vos précédents essais. Avec un objectif comme le vôtre, je vous assure que le chemin sera plus agréable.
D’ici 6 mois, votre corps aura sûrement bien changé !
Vous serez fière d’avoir parcouru ce chemin. Et soulagée d’avoir remporté ce combat.
Toutefois, je ne vous le cache pas : ce n’est pas miraculeux.
Décrire et écrire son objectif, c’est bien beau, mais ça ne suffit pas.
C’est pourquoi, avant de vous laisser, j’aimerais vous prodiguer un dernier conseil :
Comment réussir à maigrir durablement ?
Tout d’abord : je vous déconseille les régimes que vous pouvez trouver à droite à gauche.
Ils nuiront à votre santé pour un résultat temporaire dans le meilleur des cas. Alors certes, vous pouvez perdre du poids. Peut-être même 10 kilos et ne pas les reprendre pendant 1 ou 2 ans.
C’est possible.
Seulement, vous finirez par les reprendre, puisque les régimes détraquent votre corps. De plus, ils se contentent souvent de vous donner un plan alimentaire strict ou de vous fournir des repas déjà préparés à faire réchauffer au micro-ondes ou à boire.
Je comprends que la dernière option puisse être tentante. C’est simple et sans prise de tête… mais inefficace à long terme.
Voulez-vous finir comme Marie ou Brigitte qui n’ont pas pu atteindre leurs objectifs ?
Ou souhaitez-vous vivre la vie que vous méritez ? En harmonie avec votre corps ?
Je vous encourage donc à bannir le mot régime de votre vie.
Alors que faire ?
Premièrement, rappelez-vous que la prise de poids n’est pas seulement due à votre alimentation.
Bien qu’elle y contribue énormément, vous ne devez pas négliger ces autres pistes :
- Une anxiété chronique ;
- Des hormones perturbées ;
- Une inflammation chronique ;
- Des intestins en mauvais état ;
- Un environnement inadéquat ;
- Un sommeil de mauvaise qualité ;
- Trop de toxines dans votre vie quotidienne ;
- Et dans une moindre mesure : une activité physique insuffisante.
Pour vous aider, vous pouvez télécharger mon guide sur le rééquilibrage alimentaire.
C’est une technique douce pour le corps. Elle permet de changer vos habitudes alimentaires délicatement, mais durablement.
Cerise sur la tarte aux pommes, c’est un jeu d’enfant à mettre en place !
Quoi qu’il en soit, avec les pistes que je vous ai données plus haut, de nouvelles voies s’offrent à vous. Commencez où vous voulez, mais passez à l’action !
Alors oui, ça ne sera pas de tout repos, je ne vous le cache pas. Mais pour avoir connu le surpoids, je vous assure que ça vaut vraiment le coup :
- Mettre les vêtements qu’on souhaite ;
- Pratiquer les activités qu’on veut ;
- Se sentir mieux dans son corps ;
- Être moins honteux ;
- Être plus à l’aise.
Ça change une vie. Vraiment.
Maintenant, le choix vous appartient. Lequel de vos deux scénarios souhaitez-vous réaliser ?
- Celui où vous échouez ?
- Ou celui où vous changez de vie ?